Glossaire

Ju’alal - Littéralement : prix stipulé pour la fourniture d’un service. Terme parfois utilisé dans un sens technique dans le modèle de la banque islamique.
Kafala - Contrat de garantie par lequel un tiers garantit la dette d’un agent endetté. La responsabilité de la dette vis-à-vis du créancier revient ainsi aux deux contreparties du contrat. Comme pour le contrat de Hawala, la Kafala ne génère pas de frais au-delà des frais administratifs.
Maysir - Littéralement : jeu de hasard. L’une des trois interdictions fondamentales en finance islamique (avec la Riba et le Gharar). L’interdiction du Maysir sert souvent de fondement aux critiques des pratiques financières classiques telles que la spéculation, l’assurance traditionnelle et les produits dérivés.
Mourabaha - Forme de crédit qui permet au client d’effectuer un achat sans avoir à contracter un emprunt portant intérêt. La banque achète un bien puis le vend au client en différé.
Mudaraba - Partenariat d’investissement. Technique de financement utilisée par les banques islamiques dans laquelle le capital est intégralement fourni par la banque tandis que l’autre partie assure la gestion du projet. Les bénéfices sont partagés selon une clé de répartition fixée au préalable et les pertes éventuelles sont supportées par l’investisseur.
Mudarib - Dans un contrat mudaraba, la personne ou partie qui intervient en qualité d’entrepreneur.
Muqayada - Contrat d’échange d’une quantité x d’une matière première contre une quantité y d’une autre matière première n’incluant aucun échange d’argent. Les quantités sont fixées sur la base des prix de marché des matières premières échangées.
Musawama - Contrat de vente classique dans lequel l’acheteur ne connaît pas la marge bénéficiaire appliquée par le vendeur.
Musharaka - Partenariat d’investissement dans lequel les conditions de partage des profits sont prédéfinies et les pertes sont proportionnelles au montant investi ; C’est une forme de capital investissement.
Qard Hasan - Prêt sans intérêt ni profit. Il s'apparente plus à une aide qu'à un crédit commercial. Cette technique et rarement utilisée par des établissements commerciaux. En revanche elle peut être utilisée dans des situations spécifiques (en cas de difficultés d'un individu ou une entreprise, ou lorsqu'on souhaite favoriser le développement de secteurs naissants).
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