La finance islamique se distingue par son adhésion aux principes de la charia, en mettant en avant les valeurs de justice, d’équité et de transparence. Les premières expériences modernes dans ce domaine datent des années 1960, avec l’expérience des caisses rurales Mit Ghamr en Égypte et du « Pilgrims’ Management Fund » (Tabung Haji) en Malaisie.

La finance islamique a connu son véritable développement à partir des années 1970, avec la mise en place de l’Organisation de la Conférence islamique, qui a plus tard créé la Banque islamique de développement en 1975. Il s’ensuit des initiatives dans les pays du Conseil de coopération du Golfe, comme la Dubai Islamic Bank en 1975 et la Kuwait Finance House en 1977.

Au Sénégal, la première expérience remonte à 1983, avec la création par le groupe Dar Al-Maal Al-Islami d’une banque dénommée Masraf Faisal Al-Islami. Aujourd’hui, la finance islamique a une dimension mondiale, avec une croissance à deux chiffres et des actifs qui dépassent les 5 000 milliards de dollars.

AL RAHMA s’inscrit dans ce sillage pour rendre la finance islamique accessible à tous, en particulier aux PME et aux acteurs de l’économie sociale et solidaire. Elle est accompagnée dans cette mission par un Conseil de conformité interne (charia board), composé de membres connus pour leur expertise et leur autorité morale.

AL RAHMA en tant que filiale de la BNDE aspire à être le partenaire privilégié des programmes de financement islamique de l’Etat et entend faire de la microfinance islamique un catalyseur de l’inclusion économique et sociale.